Nom de Zeus, Marty, les énergumènes du Grindhouse Paradise ont encore déconné avec le convecteur temporel. Ils ont inondé l’American Cosmograph de leurs rituels vidéographiques du diable en septembre dernier… et sont déjà de retour. C’est à n’y rien comprendre !

Bien vu Doc. L’heure du Grindhouse Paradise sonne à nouveau. Mais cela n’a rien à voir avec un quelconque décalage de nos horloges spatio-temporelles. Pour la première fois de sa courte histoire, le festival va enfin pouvoir se tenir sur ses dates initiales d’avril (du 14 au 17 avril à l’American Cosmograph, pour être précis). Et tous les détails de la programmation sont dans la rubrique Édition 2022.

Et qu’importe la voiture pourvu qu’elle ait de la gueule. Les dates changent mais le plan d’attaque reste le même : on est toujours là, chargés à bloc en plutonium, pour explorer avec vous les tendances actuelles du cinéma de genre. Le temps de préparation a été écourté, nous n’avons donc pas quitté nos tenues de fossoyeurs de l’étrange et du merveilleux pour vous dégoter ce qui s’est fait de mieux dans le fantastique ces derniers mois.

L’Épisode III du Grindhouse Paradise vous propose d’adopter un piaf finlandais démoniaque (Egō), de vous faire hypnotiser par une énigmatique vidéo nasty (Censor, en présence de la réalisatrice), de participer à une expérience mystique autrichienne (Masking Threshold) et de déjouer un complot fomenté par des marionnettes diaboliques (Frank & Zed).

Vous pourrez également embarquer dans un trip télékinétique à la Nouvelle Orléans (Mona Lisa and the Blood Moon), explorer les rêveries colorées d’un contrôleur fiscal (Strawberry Mansion), visiter une Europe surréaliste à l’abandon (Undergods, en présence du réalisateur) ou participer à une orgie zombiesque taïwanaise (The Sadness).

En stock également, un puissant thriller crasseux hong-kongais (Limbo), un slasher tarantinesque kazakhstanais (Sweetie, You Won’t Believe It), du time loop porn japonais (Beyond the Infinite Two Minutes), un seri-anal-killer (Butt Boy), une pantalonnade fantastique haute en couleur (Beetlejuice), un comic book horror movie cultissime (Creepshow) et un documenteur chamanique thaïlandais (The Medium).

Niveau invité·es, on déroule cette année le tapis rouge à deux réalisateur·ices dont les premiers longs-métrages nous ont tout simplement bluffés. C’est un honneur de donner la parole à Prano Bailey-Bond à l’occasion de la diffusion de Censor (vendredi 15 avril à 16h) et à Chino Moya pour la première française d’Undergods (samedi 16 avril à 19h).

Seront également de la partie : l’homme de l’ombre de la plateforme VOD Shadowz, Aurélien Zimmermann qui présentera la séance de Beyond the Infinite Two Minutes (dimanche 17 avril à 11h) ainsi que le programmateur du Festival Extrême Cinéma, Frédéric Thibaut qui introduira la séance culte Creepshow (dimanche 17 avril à 16h30).

Nous sommes également très heureux de convier l’auteur illustrateur Alex Chauvel lors d’une rencontre dédicace organisée à la Librairie Ombres Blanches (salle de conférence) le jeudi 14 avril de 16h à 18h.

Vous l’aurez compris, notre programmation est là pour vous faire écarquiller les yeux et pour vous affoler le palpitant. Et tant que ça vous régale, on continuera de vous partager des films barrés et dans l’air du temps.

Si nos calculs sont exacts, attendez-vous à voir des choses qui décoiffent lorsque le bolide Grindhouse Paradise 2022 atteindra le 14 avril à l’heure !