Épouvante réalisée par Kimo Stamboel avec Ario Bayu, Hannah Al Rashid, Adhisty Zara. Distribué par Nikkatsu.
Première française, en compétition
Hanif décide d’emmener sa famille en pèlerinage dans l’orphelinat où il a grandi, afin de rendre un dernier hommage à M. Bandi, figure paternelle mourante qui gérait jadis l’établissement. Sitôt la nuit tombée, des phénomènes étranges se produisent et une force surnaturelle empêche quiconque de quitter les lieux. Commence alors une lente descente aux enfers dont l’échappatoire pourrait bien se trouver dans les souvenirs refoulés du père de famille.
Après avoir roulé sa bosse au sein du duo de réalisateurs Mo Brothers, Kimo Stamboel prend définitivement son envol en solo avec THE QUEEN OF BLACK MAGIC. Servi par l’écriture du maître de l’horreur indonésienne Joko Anwar (le scénario pose minutieusement chaque personnage) et la dextérité de son réalisateur (Stamboel construit ses généreux passages horrifiques avec d’astucieux effets visuels), ce remake du film éponyme de 1981 est la séance frisson du festival. Et une porte d’entrée idéale à qui voudrait s’initier à la prolifique épouvante indonésienne.