Grindhouse Paradise x Extrême Cinéma

Le Grindhouse Paradise a l’immense honneur de présenter une séance de la prochaine édition du Festival Extrême Cinéma, dans le cadre d’une carte blanche que nous a proposée La Cinémathèque de Toulouse. Yeah !

Une invitation à laquelle nous avons décidé de répondre de la plus belle des manières en vous proposant BULL, un revenge movie british aussi froid que la campagne anglaise et vénère que les truands qui y vivent. Le rendez-vous est fixé mardi 22 février à 19h à la Cinémathèque de Toulouse !

BULL
Royaume-Uni, 2021, 1h28
Revenge movie réalisé par Paul Andrew Williams

Bull s’en revient au bercail après dix ans d’absence, bien décidé à solder les comptes. Dans son collimateur, ses anciens partenaires criminels et surtout leur boss, qui se trouve être son beau-père. Bull veut récupérer son fils, peu importe le nombre d’hectolitres de sang versés.

Petit prodige du cinéma de genre britannique, à qui l’on doit notamment la comédie horrifique Bienvenu au cottage (2008) et le radical Cherry Tree Lane (2010), Paul Andrew Williams est lui aussi back to business après de 10 ans d’absence. Et quel retour fracassant que ce BULL, une série B aussi surprenante et brutale qu’un uppercut en pleine tronche !

La violence froide, voire clinique, de sa mise en scène est vivement contrastée par la fausse simplicité de son scénario, où la misère sociale et la thématisation de l’antagonisme au cœur du récit (jusqu’où est capable d’aller l’être humain pour sa progéniture ?) empêche toute lecture manichéenne.

BULL ne serait toutefois pas aussi puissant sans l’hallucinante prestation de Neil Maskell (révélé par Ben Whitley en 2011 dans Kill List). Une interprétation merveilleusement mise en valeur par un twist final inattendu, qui permet à BULL de terminer le match par KO technique (et de se tailler une place de choix aux côtés d’un autre classique du revenge movie).

Inutile de vous dire qu’on est comme des ouf et complètement impatients de vous retrouver au Festival Extrême Cinéma, un événement où nous nous sommes forgés une partie de la cinéphilie déviante qui est la nôtre.